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13 décembre 2020

Quelques photos et témoignages,

transmis par les Multicos de 1977 et Madame Léoni, professeur de sciences économiques, qui se souviennent bien de la visite de Valéry Giscard d'Estaing. Un article plus complet, relatant également la visite aux Loges, sera publié dans le prochain numéro de la revue Faire Équipe, à paraître en janvier prochain.

 

Valéry Giscard d’Estaing a visité notre classe de terminale B en cours de sciences économiques avec Madame France Léoni. Nous avions préparé la classe, sur nos bureaux étaient disposés différents ouvrages de Sciences éco que le président a consultés et sur les murs des tableaux d'information sur le « Plan Barre » qui était le grand sujet économique du moment.   Marie-Caroline HUBERT

La visite de Giscard nous avait demandé beaucoup de répétitions et nous étions bien au point pour la revue des élèves dans le cloître. Je n'étais jamais, au grand jamais, choisie pour quelque évènement que ce soit, sauf pour être punie. Caroline Fournier et moi étions déléguées de classe de Terminale C et un peu en décalées dans le rang. Quand Giscard est arrivé, il s'est avancé vers nous et m'a demandé la signification des couleurs de notre ceinture. J'ai répondu clairement sans bafouiller, pas très impressionnée finalement. J'ai dû être de service au café aussi car je me revois faire tomber une petite cuillère et la ramasser dans les salons de réception.   Florence BENOIT de COIGNAC (SOLEILLE)

               

Je me souviens que VGE, alors qu’il s’apprêtait à prononcer son discours devant nous au réfectoire, a décidé d’improviser, faisant ainsi abstraction de celui qui lui avait été préparé, aux côtés du Garde des sceaux, Olivier Guichard somnolent.  Anne MAURER (MARTINI)

J’ai eu l’honneur de dire quelques mots à ce Président moderne et visionnaire et de lui faire signer le livre d´honneur. Ma maman et sa famille sont de véritables Auvergnats. Cela a été une des raisons pour lesquelles j’ai été choisie pour faire un peu de smalltalk sur ce sujet avec lui. Il a eu et réalisé de grandes ambitions dans la région du Puy-de-Dôme qui lui en est très reconnaissante.   Hélène-Françoise NIEDERQUELL (ALVERHNE)

                                        

Avec Murielle Pham et Catherine Vanuxem, nous avons escorté le président le temps de sa visite. Toutes les deux nous avons même joué les mannequins en présentant la première tenue de soirée de la Légion : chemisier de crêpe blanc, jupe longue cintrée en velours noir !   Bénédicte de PARSCAU (de ROQUEFEUIL) et Christine de COURRÈGES (DAVID)

Avec Bénédicte de Roquefeuil, nous l’avons accueilli en tant que représentantes des déléguées. Je lui ai aussi serré la louche et j’ai rusé pour déposer un livre de mon père qui lui était dédicacé avec un message bien personnel, dans sa voiture, pas facile à faire sans se faire prendre ! Nous avons aussi accueilli son épouse, Anne-Aymone, lors d’une autre visite pour lui faire découvrir les lieux.   Catherine LE CLERC (VANUXEM)

Avec d'autres médaillées annuelles de Blanche, Eugénie Vu, Marie-Hélène Hau et Murielle Pham, nous avions été choisies pour servir le café. Un peu maladroite... ou émue, j'en ai renversé sur les pieds de la prof d'anglais, Madame Augié !               Annick SIMON (GUILLOUX)

Le seul souvenir que j’ai gardé du passage de Giscard, c’est la présentation avec ma sœur jumelle France, toutes deux choisies pour l’effet symétrique, du foulard aux couleurs de la LH qui lui a été offert.   Nathalie DRONNEAU (de GOUVELLO)

                 

Je me souviens de la présentation de notre « gymnase » dans lequel nous faisions nos entraînements de volley. Nous appréciions tout particulièrement les poteaux situés à l’intérieur du terrain et que certaines d’entre nous ont connus de très près lors de rencontres acharnées !   Anne-Marie CROUCH (RACON)

Florence Soleille et moi nous étions chargées d’animer le terrain de tennis. Nous étions irrésistibles avec nos bloomers sexy ! Giscard et l’escorte présidentielle devaient passer en voiture dans le parc. Cette performance a dû nous doper car nous avons, cette année-là, remporté la finale en double des championnats de l’académie de Seine-Saint-Denis. Ce qui me permet de dire que je suis une médaillée du 9.3…   Valérie RAISIN DADRE (SURVILLE)

Pour moi, pas de tennis en bloomer ni autre mannequinat ! Je faisais juste la haie d'honneur avec, sans doute, la presque intégralité de ma classe dans les couloirs. Nous devions disparaître en une plongeante révérence sur son passage. Je me rappelle encore les entraînements soutenus, en short de gym pendant les cours de sport, pour obtenir le bon mouvement !   Anne-Christine GUE (LEROUX)

Il me semble que j'étais « chef de classe ». Lorsque nous étions toutes alignées dans le cloître et qu'il nous passait en revue avec Hermine et Boissieu, il m'a serré la main alors que je devais faire une révérence comme s'il était la reine d'Angleterre. Crown intox.   Caroline ALAVOINE (FOURNIER)

C’était un grand honneur de recevoir le président GISCARD D’ESTAING en classe de sciences économiques. Les élèves ont été formidables autour de leur professeur pour animer un cours qui n’a pas été traditionnel. C’est ainsi que nous avons innové en présentant une revue de presse sur la politique économique du gouvernement face à la crise provoquée par le choc pétrolier.

Peu à peu la Presse et la Radio ont été autorisées dans cette nouvelle section qui ouvrait les esprits au monde en perpétuel changement.   Madame France LEONI, professeur de sciences économiques